Qui sommes-nous ? Ben, on le saura peut-être à notre retour

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ça, c’est nous.

Déguisés en touristes.

Bon, on était vraiment des touristes. Dans un car de touristes -cejour-là exclusivement-. Mais ce dont on était plutôt fiers, c’était d’avoir organisé ce voyage de 18 jours en Thaïlande sans l’aide de personne. Juste le Lonely et le Routard. Et puis Internet, bien sûr, mais que serions-nous sans internet ?

Donc nous sommes des internet-addict, des écrans-addict, mais surtout des travel-addict. A chaque retour de vacances, comme le commun des mortels, c’est la déprime. Mais pour nous, on frise la dépression et ça peut durer plusieurs mois. On déprime fort et on doute : qu’est-ce qu’on fait là ? Et se dresse alors en nous une idée fixe = RE-PAR-TIR !

Et puis le plus beau des voyage, c’est celui qu’on n’a pas encore fait …

Alors, tous les moyens sont bons pour tailler la route. On a même passé un week-end à Lille en décembre…

Pour fuir ?? Oh, changer d’air tout au plus. Mais oui, sur la route, on est heureux. On ouvre grand les yeux et on s’imprègne des ambiances, des couleurs, des paysages, on marche, on grimpe, on montre, on cherche -ça arrive souvent ça- on se perd et on rebondit. Parfois on se plante, on regrette, mais souvent : on imprime dans notre mémoire de jolies images, des visages, des sensations exquises, des odeurs qu’on n’oubliera pas, des moments clés en famille qu’on évoquera en souriant, avec les enfants.

Pourquoi cette instabilité ?

On travaille là-dessus…

Notre intérieur est peut-être trop peu cosy, trop étroit, notre environnement trop urbain, trop gris. Peut-être qu’on aspire à plus d’espace. Peut-être qu’on n’est jamais content et qu’on ne le sera jamais -éternellement frustrés-. Peut-être qu’on est curieux, dans le bon sens du terme évidemment (mais si ! Cette curiosité saine dont parlent si bien les livres de pédagogie) et qu’on a besoin d’en voir plus encore et encore. Peut-être qu’on a peur de mourir et que la vie étant si courte, on la remplit et on se remplit également.

Quand je vous disais qu’on travaillait là-dessus 🙂

Donc nous sommes 5. Presque la parité homme femme, voulue par la République. Au jour du départ, Joséphine, l’aînée aura 11 ans et 11 mois, Céleste la cadette aura 9 ans et Robinson 7 ans. Pour ma part, ce sera un GROS chiffre, fêté dignement avant le départ, un chiffre qui s’associe à une crise QUE JE NE FERAI PAS, chiffre que je ne peux me résoudre à écrire -mon clavier le refuse et ma motricité distale également-. Quand à mon jeune époux qui veille sur notre sphère familiale, il n’aura que 37 ans, les 3 premiers mois du voyage. On arrosera son vieillissement -y’a pas de raison- en Amérique du Sud. Difficile de savoir où exactement, à ce stade de la préparation dudit familytrip.

Bref, nous sommes à des âges où voyager ne nous fatigue pas trop, ne nous effraie pas vraiment, ne nécessite plus ou pas encore de lourdes valises de matériel. Voyager ne nous angoisse pas, et nous rend heureux.

La vie est un voyage qui se fait à pieds.

Alors partons.

2 réflexions au sujet de « Qui sommes-nous ? Ben, on le saura peut-être à notre retour »

  1. Y’a pas d’âge pour voyager …. Nous on est partis 4 mois 1/2 en Amérique du sud et on plus tout jeunes … J’ose … Allez 54 et 71 ….. et 1 anniversaire au Machu … C’est y pas beau ça ! bon d’accord on est partis 9 mois mais ….. C’est notre rêve ….. Le plus fou !!!! Bon voyage et Bon vent !

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