Fin de Buenos Aires, en route pour la Patagonie !

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Et bien oui, après 9 jours ici, nous décollerons demain de l’aéroport international Ezeiza de Bueno Aires à 11H50 avec en tête la ferme intention de faire bosser les enfants pendant ces 2 h de vol (On verra quand on sera confrontés à la réalité).

C’est donc pour payer moins cher notre billet d’avion Buenos Aires – Trelew (Puerto Madryn dans la péninsule de Valdès) que nous avons prolongé notre séjour de 3 jours à BA. Radins jusqu’au bout. Ainsi, tous les incontournables de la ville proposés par notre bible le Guide Du Routard ont pu être faits (ou presque). D’ailleurs, le GDR devrait changer quelques enseignes, quelques conseils, quelques tarifs… car pas mal de déconvenues quand nos yeux allaient du guide à la réalité.

Quel souvenir garder de cette grande ville ? Un mélange incroyable des genres. Du bruit, de la circulation, des rues larges de 11 voies, des taxis à ne plus savoir lequel choisir, des quartiers tellement différents, des artistes barrés ou pas, drôles ou moins, doués ou épatants, des danseurs de tango, tous émouvants, des restaurants pleins et bruyants, vides et calmes, des plats qui remplissent sans autre intérêt, des viandes qu’on engloutit avec la gourmandise d’un loup affamé, une assiette qu’on sauce avec du bon pain en se disant que c’est presque aussi bon que chez mes parents (presque…), des glaces qu’on avale en se disant que c’est pas grave s’il fait froid. Buenos Aires reste dans notre coeur, avec son ambiance, ses atmosphères, ses gens, ses grandes avenues et son côté PAriiiiis.

On garde aussi l’idée que le peuple peut se soulever à tout moment en voyant les barricades prêtes à être installées autour du palais présidentiel. On se dit également que c’est compliqué en Argentine d’un point de vue monétaire lorsqu’on subit les échecs avec le distributeur automatique de billets (faire plusieurs essais et comprendre que tous les DAB ne font pas les mêmes choses…?) et face à la queue de plus de 12 personnes devant les banques. L’économie du pays est sur le fil… Le change se fait dans la rue. Pas de bureau de change officiel apparemment. Ainsi, le taux est meilleur qu’en utilisant la voie officielle. Etrange de confier ses euros à un type qui scande toute la journée : « Cambio… Cambio… » juché sur un vieux tabouret, entre un sex-shop et une panaderia. C’est pourtant la meilleure solution. Notre regret ? Ne pas avoir pris plus d’euros avec nous. On doit maintenant faire des retraits au taux officiel…

Les ampoules ne sont pas non plus un domaine où on se donne à fond ici. Une lampe sur 2 ne s’allume pas… Les prises m’ont pris la tête (et Juju aussi par rejaillissement…) surtout quand j’ai fait sauter les plombs de l’appart à cause de l’adaptateur qui ne s’adaptait pas très bien quand on y mettait une 3ième prise. Je sais, fallait pas. Mais personne ne s’est inquiété pour ma personne qui a revécu le drame Claude François 2 fois en 2 jours quand même ! (oui j’ai réitéré en plus…)

Le froid. Il fait les grands titres des journaux ici. « Un printemps automnal, du jamais vu ici ! ». Bon, le mojo météo n’a toujours pas été retrouvé, on continue à être dans les in-habitudes météorologiques des villes que nous traversons. La proprio de notre appartement nous a affirmé qu’il fait souvent 25 en octobre ici. Gloups… ça laisse songeur. Mais, c’est pour mieux affronter la Patagonie et ses 5 degrés matinaux ainsi que les quelques flocons sensés tomber à El Calafate. On sera méga prêts. On a même acheté des leggings aux enfants pour porter sous leurs pantalons de « jardiniers ». Avec ça…

Robinson a perdu une dent (et une chaussette aussi pfff…) et Céleste également. Juju a perdu ses lunettes… Il aura rien lui 😉   Pour ma part, rien encore. Je ne quitte plus mon gilet en laine d’Alpaga, mon cocon, mon doudou, mon nouveau meilleur ami.

On prend notre rythme. ça devient vraiment un voyage au long cours. On s’approprie peu à peu le temps et l’espace qui nous sont impartis. Buenos Aires nous a remis sur les rails des habitudes citadines : MacDo, cinéma, métro, boucan et boutiques à touristes… mais est-ce vraiment nos rails à nous ? Une pensée pour les montagnes de Tilcara et le silence des gorges rocheuses de Purmamarca nous a traversés. Souvent.

On progresse, on commence à savoir ce que l’on préfère. Bien. Allons dans le froid maintenant !

4 réflexions au sujet de « Fin de Buenos Aires, en route pour la Patagonie ! »

  1. on était super contents de vous voir en direct hier soir. Que de decouvertes ça fait rêver même si on se l’imagine tout n’est pas toujours aussi simple. vous entrez dans le printemps nous dans l’automne avec les arbres qui changent de teinte et les fraicheurs matinales. bisous à vous 5 et a bientôt sur le net. Votre chat ne se porte pas trop mal elle a profité de la présence de Lydie et Jean Paul pour investir le canapé… bisous Sylvie Thierry

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    • Pareil ! C’est pas toujours efficace skype mais c’est vraiment chouette de vous voir tous, on était avec vous autour de cette grande table ! Merci encore pour le chat et gros bisous. Ps : l’automne, c’est plutôt chouette, enfin mieux que l’hiver hé hé ! Bizzzz

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