La Malaisie, selon nous …

On ne savait pas trop à quoi s’attendre. En plus, on venait d’Indonésie, on avait eu notre dépaysement, l’Islam à Lombok, puis l’hindouisme version balinaise, bref l’éclectisme à son comble !

On était loin d’imaginer à quel point la Malaisie incarne un melting-pot culturel, religieux et humain. Quand c’était encore une colonie anglaise, on fit venir des indiens et des chinois pour la main d’oeuvre. D’où la présence quasi systématique dans les villes d’un quartier chinois et d’un quartier indien. Pour Malacca, plusieurs pays européens se sont disputés le détroit : portugais néerlandais et britanniques. D’où la présence étonnante de Pasteis de Nata dans les boutiques de Malacca : DSC08611

 

 

 

Petit moment de culture : on appelle les Malaisiens les habitants de la Malaisie. Jusqu’ici tout le monde suit. Toutefois le terme malais a une signification différente :

« Être Malais renvoie à l’appartenance « ethnique », selon des critères assez précis. Dans son article 160, la Constitution malaisienne définit en effet le Malais comme :

1 – une personne qui pratique la religion de l’islam, qui parle le malais, qui se conforme aux coutumes malaises
ET
2 – qui a des origines au sein de la Fédération de Malaisie ou Singapour avant l’Indépendance du 31 août 1957, ou bien qui est l’enfant d’au moins un parent né au sein de la population appartenant à l’époque à la Fédération de Malaisie » selon le site Petites Bulles D’Ailleurs.

Ici, 80 % de la population est musulmane. Beaucoup de femmes portent le voile mais elles accèdent aisément à un travail, conduisent, et même : peuvent faire de la politique !

Grâce à ce mélange ethnique, il règne en Malaisie une certaine ouverture d’esprit. Dans notre rue à Malacca : un temple hindou, une mosquée et un temple bouddhiste chinois se succèdent, sur le même trottoir. On prépare le jour de l’an chinois avec ferveur, voilé ou pas.

Il y a donc des chinois musulmans, des malaisiens catholiques, des indiens athées etc… toutes les combinaisons sont possibles. Et à Penang, on pouvait assister à la messe en mandarin ! Si si ! Bon, on n’a pas voulu infliger ça à nos chers petits…

En Malaisie, il y a des myriades de Malls : comprenez des centres commerciaux immenses, glacés par une climatisation outrancière (production de CO2 qui est 2 X supérieure à la moyenne mondiale ici…), où se côtoient les boutiques h&m et Gucci, Rollex et Pandora, Toys’R’Us et Mont Blanc. Et dans chaque Mall : un cinéma ! Peu importe où se trouve le multiplexe le plus proche : un mall = un ciné. Beaucoup de films chinois cependant, qui supplantent les blockbusters américains.

Qu’est-ce qu’on a aimé en Malaisie ?

Le climat est égal à lui même toute l’année : entre 28 & 33 degrés avec une pluie de temps á autre, histoire de vendre quelques parapluies…

La variété des environnements : on peut être en ville avec le métro au milieu des Malls ultra modernes, puis filer jusqu’á l’íle de Langkawi pour une belle plage de sable fin sous un soleil de plomb, ensuite retourner dans les terres aux Cameron Highlands pour y respirer un air plus frais et découvrir les plantations de thé ainsi que la vie des Orang Asli (minorité ethnique qui vit quelque peu en marge de la  vie malaisienne) ou encore profiter de la proximité de Singapour pour y faire une escale et se plonger dans une autre culture, un monde ultra propre & moderne où le gouvernement te surveille et exige de toi une conduite irréprochable (pas de mendiants á Singapour, par exemple… et pas de saleté par terre non plus : un monde merveilleux quoi !) avec une liberté de la presse limitée.

Le mélange des genres nous donne l’impression d’avoir voyagé 2 x plus ! On était en Inde,  en Chine et en Malaisie en même temps. Pareil pour la cuisine : raviolis chinois, cheese naans, murtabak traditionnel malaisien, noodle soup avec des baguettes, assiettes en feuille de bananier et riz épicé avec les doigts…DSC09033 DSC09102 DSC08658 DSC08500 DSC08287

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et comme vous l’attendez : qu’est-ce qu’on n’a pas aimé en Malaisie ?

Et bien, il règne ici un joyeux bazar propre à l’Asie mais qui peut parfois taper sur les nerfs -qui ne sont pas franchement à vif donc… on reste cool- car le manque d’organisation peut parfois nous impressionner avec une furieuse envie de s’en mêler et de réorganiser tout ça comme on le voudrait ! Avec nos habitudes d’européen, on croit détenir les clés du monde… mais ils se débrouillent très bien sans nous ! Mais quand même : 3 employés sur le quai du métro, assis à discuter et un seul bonhomme pour prendre les tickets des 125 passagers qui s’agglutinent dans un couloir… Bref, on risque d’être malheureux au Laos !

Le manque d’attention porté à l’environnement est marquant. Les rivières sont sales & polluées, tout comme l’air en ville, les climatisations fonctionnent à plein régime portes ouvertes sur l’exterieur et l’eau ne fait pas partie des éléments à protéger. C’est pareil dans beaucoup d’autres pays, certes. Pourtant la Malaisie est un pays assez développé, riche en comparaison avec ses voisins asiatiques. Alors on peut se poser la question : pourquoi personne ne s’attelle au recyclage ? Pas de tri sélectif et une population visiblement pas du tout sensibilisée à gérer les ordures. Dans les Cameron Highlands, les collines de thé, la montagne, les cascades et la forêt : les Orang Asli nous ont fait part de leur constats de pollution de rivières par des usines. Les cultures de fruits & légumes font appel aux pesticides et utilisent de l’eau en grande quantité sans scrupules. Pas de culture bio ici. On en est loin. Très loin. Mais les fraises sont bien faites, brillantes et rouges comme des jouets en plastique. On les a malgré tout dévorées ! Ajoutez à cela une déforestation intensive pour cultiver des palmiers à huile (les 1ers producteurs mondiaux d’huile de palme, soit 40 % de la production mondiale) et vous obtenez le profil parfait de pays pollueur… On note des efforts du côté gouvernemental mais rien en comparaison avec le retard á rattraper.

Au total, une bouffée de Chine, une inspiration d’Inde et les malaisiens ont fait le reste. On reviendra. Peut-être. Au moins pour les îles Perhantian qu’on a loupées …

 

Malaisie, Ipoh et les Cameron Highlands

Une petite escale dans les montagnes du centre de la Malaisie où la jungle règne mais surtout où l’air est frais. Une pause dans nos destinations brûlantes… Visite de plantation de thé, de ferme apicole, de plantation de fraises -quelque peu arrosées de pesticides- et apprentissage de la vie des Orang-Asli, les habitants de cette région qui vivent encore de chasse et de cueillette…

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Fin…

… de cette première partie du voyage. Aujourd’hui  11 janvier nous sommes précisément à la moitié, aussi proches de notre départ le 2 septembre que de notre retour le 22 mai prochain. Que cela passe vite ou pas n’est pas le problème car cela passe, tout simplement et nous mesurons désormais le temps à sa juste valeur, chose que nous avions du mal à faire au début. Après une semaine de voyage au Brésil, alors que nous avions déjà vécu et vu tant de choses, nous avions du mal à réaliser qu’il nous restait encore tant de mois devant nous, quasiment une vie alors. Après 4 mois, si les souvenirs ne se mélangent encore pas trop et sont heureusement encore vivaces, ils s’empilent et parfois on se demande comment on va se débrouiller avec tous ces moments vécus, ces lieux, ces visages. 

Concrètement qu’en est-il à mi-parcours (bilan de mi-mandat) ? Je comptais hier soir que nous dormions dans notre 32eme lit depuis le départ, en comptant le camping-car mais sans compter les 3 nuits dans le bus au Brésil et en Argentine, confortables certes mais pas assez horizontaux malgré leur nom (cama). 32 lits, 10 vols, au moins deux douzaines de bus, des dizaines de taxis, 3600 km en camping-car, 4 locations de voiture en Argentine, au Chili, à Sydney et beaucoup de marche à pieds. Au niveau de l’argent, nous sommes dans les clous en ce qui concerne le budget journalier. Malheureusement, le budget casse/panne de l’électronique est élevé et le bilan lourd : première liseuse cassée dès Rio, la seconde en Nouvelle-Zélande et bim deux liseuses rachetées (200€), un appareil photo cassé (bam 400€) et l’ordinateur qui est toujours chez le réparateur ici à Penang (on prévoit 500€, Apple c’est fini). A cela rajoutons le pare-brise du camping-car pour lequel nous avions refusé l’assurrance (300€). Et je ne m’étendrai pas sur la malheureuse et douloureuse affaire des visas indonésiens : nous avions certes budgété ce montant mais au final ce sont presque 400€ déboursés pour rien, nada, nothing. Ok nous avions prévu les imprévus mais ce n’est pas une raison, surtout que c’est terriblement frustrant de compter chaque real, peso, dollar, rupiah et désormais ringgit au quotidien, refuser des glaces aux enfants, les priver d’activités, choisir systématiquement l’option la moins chère pour voir tout cet argent filer entre nos doigts. (En même temps, au moins une des deux liseuses ainsi que l’appareil photo, c’est eux monsieur le juge). 

Pour le reste, c’est à dire l’essentiel, il est encore trop tôt pour tirer un bilan définitif même si on voit déjà les enfants changer. A Saõ Paulo, nous avions deux chambres séparées et nous avions mis un parent dans chaque chambre, aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas et quand nous devons nous séparer c’est une chambre enfants et une chambre parents. Ils sont devenus très autonomes et c’est un vrai bonheur de les voir circuler dans la rue tellement à l’aise, rentrer seuls dans les magasins, se débrouiller et s’adapter si facilement. Ils sont comme des poissons dans l’eau, ils sont aussi à l’aise à l’aéroport que chez les amis ou les cousins, montent dans le bus, dans l’avion, dans le taxi comme ils pouvaient le faire avec notre voiture, se comportent à l’hôtel comme à la maison. C’est ça, le monde est devenu leur maison et c’est justement ce dont nous rêvions. Ils vont et viennent sans préjugés. Même au niveau de l’alimentation, il y a deux jours, nous sommes allés chez Pizza Hut (le riz on sature par moments). A l’unanimité ils nous ont dit avoir préféré le dîner de la veille dans les petits stands chinois dans la rue. Ils savaient probablement que c’est ce que nous voulions entendre mais quand même, je crois que c’etait sincère. 

Quant aux parents, ont-ils changé? Difficile d’avoir le recul nécessaire mais non pas trop. Ou oui probablement mais comment? Impossible à dire. Le bilan qu’on peut déjà tirer d’un tel voyage c’est que ce n’est pas non plus un coup de baguette magique qui change les gens soudainement. Nous verrons cela dans 6 mois, dans un an, dans dix ans. Je ne crois pas qu’on change sa nature profonde parce qu’on voyage. En revanche, on change de regard sur le monde et sur son propre monde. On restitue les choses dans l’espace et dans le temps, face à la beauté des paysages (et on en a vu!) ou de ce que l’Homme est capable de créer, de construire ou d’inventer et qui ne finit pas de nous émerveiller. 

Pourtant un voyage comme ça, ce n’est pas que des vacances (nan mais c’est vrai quoi), c’est du boulot, du stress et des problèmes à régler quotidiennement -il fallait que ce soit dit 🙂 Avec les énervements qui vont avec (surtout moi). On a souvent l’impression de manquer de temps pour tout faire, comme à la maison et même sans aller travailler, les journées et les semaines passent vite. Ou bien nous devenons difficile, c’est bien possible… En tout cas, nous n’avons pas trouvé de formule magique pour ralentir le temps, c’est bien pour cela qu’on est déjà à la moitié du voyage. Cette deuxième partie qui commence aujourd’hui sera différente. Il n’y aura pas de grand changement, nous restons en Asie, nous n’aurons plus la vie devant nous, et j’ai l’impression que cela va passer vite. On ne vit pas les choses de la même façon quand on a des mois devant soit. À partir d’aujourd’hui le temps nous est plus que jamais compté, les perspectives vont changer et très vite on se dira  : tiens, plus que 2 mois, 1 mois, 1 semaine. Et bim il faudra se réveiller. Ce sera violent mais excitant de prendre un nouveau départ. Et nous serons heureux de retrouver famille et amis, vous tous qui nous suivez car vous nous manquez. En attendant, retour à la réalité avec des enfants assez pénibles ce soir. Pas de miracle je l’avais bien dit ! 

(Une fois n’est pas coutume, article signé par le père, une première).

Et la bouffe alors ?

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Vous reprendrez bien

un peu de riz ?

Le riz est l’aliment majeur de l’Indonésie et on ne vous apprend rien j’imagine. Il est souvent sauté, frit, ou encore blanc, mélangé, rouge, jaune, collant, non-assaisonné, épicé ou encore sucré en dessert ou même soufflé, dans les offrandes. Il est l’équivalent du pain et nous est d’un grand secours en cas de grosse fringale chez les enfants dans un resto où les plats ne leur plaisent guère (ce qui arrive de moins en moins, ouf !)

Ainsi, nous en mangeons beaucoup. Et c’est pas fini. Ajoutez à cela la présence constante de la noix de coco : jus, huile, copeaux, fraiche, poudre, lait… j’en oublie probablement. Et des oeufs ou du tofu. Peu de viande au final et c’est très bien pour contre-balancer l’Amérique du sud.

Mais que mangent les enfants ? Joséphine semble réussir à combler sa faim (croissante de jour en jour, hello l’adolescence !) avec les plats indonésiens : Nasi Goreng, Mie Goreng, Chicken Satay, Gado-gado… Céleste oscille entre faire plaisir à ses parents en mangeant local ou assurer ses arrières avec des plats qui lui rappellent quelque chose de mangeable. Tout comme Robinson, éternel mangeur de burger-frites, nuggets et autres mets, qui tente régulièrement des plats indonésiens malgré tout. Comment peut-on rattraper les déséquilibres ? Avec des fruits ! Fruit du dragon, papaye, mangue, pastèque, ramboutan, salak (salak, fruit asiatique), banane, ananas, fraise, carambole… Encore faut-il avoir les intestins en fonctionnement normal à ce moment-là.

Nous oscillons dans le choix de nos restos entre populaire, touristique et standard. Adeptes du petit warung, nos avons mangé en bord de route autour d’une table à la toile cirée douteuse, un endroit sans cuisine ni réfrigérateur. Le repas ? Epicéééééé !!! Mais très bon. Et à 1,75 € l’assiette, on jubile ! Par contre, on n’identifie pas tout… On a ainsi tendance à laisser les trucs plutôt inconnus et peu engageants. Les balinais ne perdent pas de temps à table. On mange pour avoir de l’énergie/pour un besoin de l’organisme mais il n’y a pas réellement le plaisir d’être ensemble à table. D’ailleurs, ils ne parlent pas ou peu pendant les repas et déjeunent souvent seuls. A côté, nous passons pour de joyeux drilles, bavards et lents à table !

Le 25 décembre, c’est au babi guling que nous avons fait honneur, tout près d’un temple où une cérémonie se déroulait, avec en fond sonore les prières vocales du grand prêtre. Ambiance recueillement-bout du monde-mysticisme-prions ensemble. Reposant pour un repas de Noël. Mais ça manquait un peu de champagne à notre goût …

Actuellement dans la Swallow Guesthouse près de Ubud (notre guesthouse), nous avons à notre disposition une petite cuisine et aucun restaurant proposant des plats à 2 euros à 12 km à la ronde. Ni à 20 euros d’ailleurs, enfin ça, en Asie, c’est rare. Bref, je n’ai pas le choix, je dois cuisiner un minimum. Sauf que j’ai pas trouvé Carrefour. Et que la petite cuisine au milieu des rizières, c’est idyllique et inoubliable mais extrêmement fréquenté par les insectes et autre faune non agressive.

Cuisiner prend très vite des tournures d’épreuve de Fort Boyard.

Je ne suis pas cuisinière dans l’âme. Je reste en général dans mes standards de trucs que je sais faire et qui sont plutôt fastoches. Ce soir, j’ai donc fait des crêpes (en fait je suis la reine des tartes mais pas de four ici !). Avec de la farine de riz. Bon. Et pi de l’huile de noix de coco. Ok. Dans la petite cabane qui ne ferme pas et qui fait office de cuisine. On y va…

Là, quand la pâte à crêpe est prête, il faut veiller à ce qu’aucun des insectes qui virevoltent ici ne plonge dedans (c’est arrivé pour mon omelette…oh, un peu de protéines en plus !). Ensuite, il ne faut pas lâcher la poêle quand un gros papillon de nuit se jette sur moi (oreilles puis cheveux… j’adore, ça me fait penser à la cabine téléphonique du Fort de France 2). Un truc me touche les pieds ! Je retiens un cri : c’est le chien des voisins. Ah… plutôt cool un chien. Je connais bien ça, je maîtrise. Attention : y’a une sauterelle sur la pile de crêpes. Faudra que je pense à la virer avant de servir (tout comme les fourmis dans le sucre). On toque à la fenêtre : un gecko (tellement gros qu’on dirait un animal de compagnie) est derrière la vitre et tente de manger un gros truc volant à 4 ailes qui lui, est de mon côté. La jungle quoi.

On vous épargne la description d’une attaque de chauve-souris dans notre chambre avec Julien qui tentait de la faire sortir tandis que je criais/pleurais de rire sous l’oreiller, ayant pris la forme du matelas, prise entre terreur et hilarité. DSC07922

Avec l’approche de Noël, nous imaginons la France décorée, les étalages surchargés des magasins, les vitrines dorées des boutiques… les foies gras, les petits-fours, les truffes, les huîtres, les chapons, les chocolats… mais surtout, surtout, surtout : les plateaux de fromages ! Nous sommes en sevrage depuis le 2 septembre. Juste un peu de Cheddar en Nouvelle-Zélande. Et puis un camembert qui n’avait de camembert que le nom. On a bien trouvé du Président à Wellington. A 13 euros…on s’en est passé.

Le fromage nous manque. Comme à tous les français qui s’éloignent de la métropole, je pense. Et si nous avions un peu grossi entre l’Amérique du sud et la Nouvelle-Zélande (apéro, pain, et puis lutte contre le froid ! ), il semble qu’ici, sans aucun verre de vin, ni dessert, et avec cette chaleur quotidienne, nous sommes moins affamés et donc, plus fins.

Pas de foie gras pour Noël, mais Putri (prononcez « poutri »), la cuisinière de la Guesthouse nous prépare un délicieux repas, fourni en riz. Et puis, comble du voyageur amateur de vignoble, nous avons acheté du champagne en Australie pour Noël ! (les rois de l’anticipation !) Du champagne d’Epernay. On savoure d’avance la première gorgée. Pour combler nos enfants, nous avons également acheté à prix d’or une mini boîte de Ferrero Rochers. 1 chacun ! Pas plus. Là aussi, on va savourer 🙂 ça apprend à saisir les éléments à notre portée ce genre de contexte.

Et ça, nous, on aime bien…

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Babi Guling, très très épicé à 2,10 € l’assiette

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repas de réveillon de Noël : 3,50 € par personne, un luxe !

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crêpes balinaises

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Chicken Satay

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Nasi Goreng : 1,75 €

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Gado-Gado

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petit warung en bord de route