Archives de l’auteur : fredromainville
Vidéo de Thaïlande, à la cool…
Bangkok – Koh Phan Ngan – Bangkok en photos
Pour ceux qui ne sont pas encore convaincus par le Vietnam… 7 minutes de video
1 minute et 30 secondes de l’aube du 3 avril 2016
Des fois, ce sont les enfants qui proposent des trucs, comme se réveiller avant le soleil pour le voir se lever. Allez, 5h45 : debout ! Enfin ceux qui veulent. Et voilà :
Le Vietnam, pays des bruits, des odeurs et des couleurs
Nous marchions dans les pas de mes parents et leurs amis dans ce pays et en avions l’eau à la bouche lorsqu’ils en étaient rentrés émerveillés, avec des photos sublimes dans la tablette. Le Vietnam sonnait pour nous comme un pays d’Asie dans la continuité du Laos et du Cambodge, guère plus différent. Que nenni !
Ce pays est d’abord très développé en comparaison avec le Laos & le Cambodge. Les richesses sont plus présentes, le pays mieux organisé, les autorités plus encadrantes -je vous épargne le chapitre censure au Vietnam pour des raison évidentes de sécurité de notre blog 😉 -. On ne mange pas dans le car ! Whaaaat ? Notre guide de la baie d’Halong a fait cette remarque à nos amis cyclistes (https://leschamavelo.wordpress.com) : on n’est pas au Laos ici, on ne démonte pas les sièges d’une voiture pour y mettre des vélos, sinon on peut avoir une amende. Ok. On ne fait pas n’importe quoi ici.
Sur la route toutefois… les libertés prises sont assez larges. Téléphone au volant, autoroute à contresens, marche arrière sur cette même voie, dépôt ou prise de passagers sur la bande d’arrêt d’urgence, 3 véhicules côte à côte sur une route, et on doit vous parler des Klaxon qui vrillent les oreilles car modifiés pour la plupart dans un but d’être peut-être plus efficaces ? Cet avertisseur sonore sert à interpeler, avertir, prévenir, saluer, râler, mais nous, ils nous font sursauter, grincer des dents et perdre -encore- une partie de notre audition… Donc, on ne s’habitue pas aux Klaxon, non. Mais ça fait partie du folklore vietnamien ! Au Laos, il y a moins de véhicules, c’est moins dense sur les routes. Au Cambodge, la loi qui règne c’est : le plus gros a la priorité alors qu’ici c’est ni Dieu ni maitre.
La population d’un abord souvent brut semble en fait souvent mal à l’aise lorsque la langue ne permet pas la communication et préfère couper court à une discussion qui sera compliquée. On nous dit facilement non, mais c’est une sorte de pirouette pour ne pas perdre la face. Seulement, grattons un peu et on découvre des gens fiers de leur pays, fiers tout court, plutôt tactiles, qui blaguent et se moquent facilement, sans méchanceté, des gens serviables au possible, qui peuvent déployer une énergie phénoménale pour trouver la solution à notre problème ou requête, des gens qui partagent facilement, d’une générosité sincère, touchante. Et qui nous montrent une certaine admiration en voyant nos 3 enfants, même s’ils annoncent souvent en retour en avoir eux-mêmes 4 ou 5 ou plus !
Si les rizières partagent les paysages avec les cultures maraîchères dans le sud, elles sont verdoyantes dans le nord. Les fruits se font plus rares dans le nord mais d’une diversité et d’une abondance certaine au sud, soit 1650 km environ entre les deux. Forcement, ça crée des disparités.
En premier, comme on aime si bien le faire, nous avons fait connaissance avec ce pays par la province : Can Tho où on a profité du marché flottant (Mmmh… la Noodle Soup sur le bateau) puis Vinh Long et sa campagne calme, dans les hortillonnages du Delta du Mékong. Du bateau, du bateau et encore du bateau.
Nous avons poursuivi par Ho Chi Minh Ville, joyeuse cité bourdonnante où nous avons pu visiter le musée des vestiges de la guerre. On y apprend notamment en images les dégâts engendrés par l’agent orange, herbicide puissant et extrêmement nocif, produit par Monsanto en partie. Dur dur de soutenir certaines images ainsi que celles qui illustrent la guerre du Vietnam dans son ensemble. Autre visite, plus légère : le musée de la médecine traditionnelle vietnamienne.
Après avoir accueilli Myriam qui nous a suivis pendant 14 jours, nous avons fait un saut de puce en avion jusqu’à Hoi An (pour éviter 24 heures de bus), ville des lumières, des lampions, des vendeuses aux chapeaux coniques, des rues piétonnes (Youhou ! Comme ça fait du bien !) et du pont japonais. Beaucoup de touristes mais un vrai coup de coeur pour cette petite bourgade au centre ville étroit et séduisant, bordé par le fleuve Thu Bon.
De là, il a bien fallu poursuivre même si on aurait aimé y rester, et hop : bus de jour jusqu’à Hué (3 heures). On y a vu la Citadelle, le mausolée de Minh Mang, la pagode de Thien Mu, la tombe impériale de Dong Kanh etc… Seul échec : notre envie de pédalo sur le fleuve où on essuiera un refus car NON on ne fait pas de pédalo la journée mais uniquement le soir. Point barre.
Toujours plus hard : bus de nuit pour quitter Hué et rejoindre Hanoi. On nous annonce 15 heures de route. Bon bon, ok. Arrivée prévue vers 8h00. Sauf qu’à 5h45, la voix du conducteur nous réveille : Hanoi ! Hanoi ! Et hop : nous voilà la tête dans le sac, sur un boulevard grisâtre, sous la bruine, à 5h45 du mat à Hanoi. La belle occaz pour les chauffeurs de taxi de nous arnaquer. Taxi meter = garantie d’un prix fixe au kilomètre. Ah ben non, le nôtre avait trafiqué son compteur. On paiera presque le quadruple d’une course normale, mais difficile de réaliser cela avec peu d’heures de sommeil et cette méconnaissance des habitudes d’une ville. Pfff… on ne nous y reprendra plus. Maintenant, c’est TAXI VERT ou rien.
Hanoi est la ville où traverser une rue te rappelle que tu n’as pas contracté d’assurance vie avant ton départ et que c’est bien couillon. Traverser est un grand mot : en fait, tu te faufiles entre le bus, après le camion, entre les 48 scooters, avant le taxi et en même temps, tu fais signe au cyclo-pousse que non, on n’a pas besoin de ses services puisqu’on est 6 et qu’il n’a qu’une place. Le bruit est assourdissant, les Klaxon terrifiants, la circulation d’une densité inimaginable et avoir une discussion dans les rues d’Hanoi n’est pas envisageable. On discutera à l’hôtel, plus tard.
Nous sommes retombés en enfance en assistant au spectacle des marionnettes sur l’eau, chouette show auquel les enfants ont adhéré malgré les moqueries d’une de leurs youtubeuses préférées qui évoquait son voyage au Vietnam sur Youtube. C’était féerique !
L’apothéose, ce fut la baie d’Halong. Pas Halong City qui en y arrivant le soir dans la brume nous a évoqué la zone industrielle du Havre au mois de novembre. Mais dès le lendemain, au départ de notre bateau, découvrir ces pains de sucre au milieu de la brume fut magique. Comble du bonheur, nous y avons retrouvé nos amis les Cham à vélo, cette fois sans leurs vélos, et ce fut pour tous je pense un intense moment de découverte. L’ambiance était particulièrement mystique, grâce à la brume. Les pirates allaient-ils débarquer entre deux pitons rocheux, l’épée entre les dents, avec Jack Sparrow prêt à bondir ? Il y règne un silence parfois inquiétant, souvent apaisant, toujours étonnant. Même les enfants furent plus calmes. Ambiance mystique et monacale. Envie de recueillement. Ajoutez à cela : des cabines de luxe, des repas copieux et succulents, un cours de cuisine, une visite de grotte, un cours de Tai Chi, du bon vin -enfin buvable- et des amis… Le bonheur quoi.
Le Vietnam touche à sa fin. Nous avons fait un saut de 3 jours à Tam Coc, surnommée la baie d’Halong terrestre pour ses pains karstiques et ce fut du repos total pour nos oreilles. Pas pour nos jambes puisque nous avons pédalé tous les jours avec un minimum de 10 km -sport pratiqué avec modération dans la Bourgesfamily jusqu’à maintenant-. Des rizières, des montagnes, des grottes, des routes calmes, des sourires, des saluts amicaux, des restos super accueillants, des balades en bateau -encore !- et deux escaliers de 450 marches chacun que nous avons gravis non sans souffler mais avec entrain, comme toujours.
Au total, on constate que ce 11ième pays ne tarit pas notre émerveillement -ni l’appétence et la curiosité des enfants !-. Il y a beaucoup de choses à y voir ; on oublie vite que certaines villes manquent de charme, que certains trajets furent une suite de paysages tristes, quand on se retrouve face à ces lieux marquants qui coupent parfois le souffle et dont on ne se lasse pas.
En prime, nous y sommes arrivés fatigués, quelque peu déprimés car nostalgiques de la France, nous en repartons re-boostés, le sourire aux lèvres, bien décidés à profiter de ces 2 deniers mois de voyage à fond !
1798 photos prises ici ! Quand même.
INSOLITE :
- Pas de pièces au Vietnam, billets billets et billets !
- Peu ou pas de fourchettes ni de couteau d’ailleurs sur les tables des restos : baguettes ou grande cuillère
- On peut acheter du chien (et pas des chiens) au marché si si. On vous épargne la photo assez hard…
- Chez le dentiste, pas de cabinet fermé mais un siège à peine caché derrière une vitre, tout contre la salle d’attente
- Sel & poivre sont déjà mélangés dans la salière
Tam Coc, baie d’Halong terrestre en photos

C’est rare mais il nous arrive aussi de prendre le train ! Hanoi – Ninh Binh : 2 h de trajet environ

Un vietnamien fait visiter une grotte. Pas d’entrée à payer, pas de public car elle est dans un endroit assez reculé, pas de traduction en anglais. Mais le bonheur d’être seuls dans cet endroit incroyable.
Le Vietnam, par Céleste
Depuis que nous sommes en Asie nous avons perdu beaucoup d’objets. Papa avait eu un couteau suisse qu’il a perdu après 1 semaine de voyage, au Maracana (stade de foot). En même temps ils pourraient inventer un système : Ils mettent une étiquette avec un numéro dessus et ils te donnent la même étiquette. Et en sortant du stade il y a un endroit spécial où il y a tous les objets et tu donnes ton étiquette et ils te rendent ton objet!!!!!!!!!!!!!!!! 🙂
Bref…Nous lui avons offert (pour son anniversaire) un autre couteau suisse acheté en Patagonie, offert en Nouvelle-Zélande et… perdu au Cambodge hé hé.
Liste des trucs perdus :
-2 couteaux suisses
-Un pyjama
-un Bouddha
-une chaussures de marche
-une robe
-une paire de sandales
-un sac Lapin avec un ventilateur minions dedans
-une lampe frontale
-un pendentif
-2 casquettes
-5 paires de lunettes
Et autre chose mais je ne vais pas tout dire.
L’école :
L’école ne se passe pas toujours très bien mais ça va. Robinson qui est en Ce1 doit étudier ‘Découverte du monde’ La chance ! Alors que moi c’est ‘LA FRANCE’ ou un truc dans le genre. Les Cham (Les Cham à vélo) ont eu leurs convocations pour le test mais nous non. Je pense que ça va arriver (mais je n’ai pas hâte). Alors je travaille 2 fois plus. Et si ça se trouve ça ne viendra pas et j’aurai bossé,bossé,bossé,bossé (quand même pas).
Le Vietnam :
Le Vietnam est un pays bruyant et impressionnant. Le bateau et le scooter sont les véhicules les plus utilisés. Après une journée de ballade tu es abrutie par le bruit et surtout le Klaxon. Heureusement notre hôtel (à Hanoi ) est dans une impasse. Hoi An est une des ville que j’ai préférée. Les lanternes et les mariées sur les bateaux sont jolies. 1 fois par mois il y a la fête des lumières sur le fleuve. Des dames vendent des bougies à mettre sur le fleuve et des mariées font des photos dans des bateaux. Au début ce sont des petites filles qui vendent les lanternes. Mais il ne faut pas se laisser emporter car leurs mères sont derrière et viennent dès qu’il y a des clients. En fait les filles ne sont là que pour la déco.
Le Phó Bo :
Le Phò Bo est le plat national, il y en a presque partout. C’est du bouillon avec des pâtes de riz, du boeuf, des herbes et parfois du soja. Le mot phò (prononcer feu) vient du mot pot-au-feu. Tu en manges sur des tabourets qui sont super bas comme si tu étais assis par terre eh bien c’est juste pour ne pas être assis par terre.
Le retour :
J’attends le retour avec impatience mais je veux aussi continuer le Tdm. Nous reviendrons d’Inde et même si la France sera au printemps, nous aurons froid.