Paraty, Sao Paulo pour en finir avec le Brésil

Que de choses que d’événements, que d’activités depuis le dernier billet… On n’arrive parfois pas à se souvenir de ce qu’on a fait la veille tant les journée sont denses. Le Brésil, c’était selon notre programme un moment de pause, sorte de vacances avant « d’attaquer » réellement ce tdm. Bon, et bien la météo nous a taclés en plein vol et nous débarquons en Argentine quelque peu crevés mais évidemment heureux. Comme depuis le début de cette aventure. Il faut avouer que la ville de Paraty nous a laissé un goût amer, avec ses 17 degrés durant nos 2 jours passés là-bas. Oui, on aime bien se plaindre parce qu’on est exigent. Paraty c’était les plages, l’eau émeraude et le snorkeling. Du coup…on s’est sauvé de cette petite Île de Ré-en-novembre après 2 nuits au lieu des 4 prévues initialement.

Soucieux que nos enfants ne soient pas désappointés trop souvent, on les ambiance : on vous prévient les Loulous, l’Argentine, c’est plus froid. Y’aura pas de baignade, on sera souvent en polaire. Réponse des enfant qui renâclent à quitter le Brésil : « Oh… Pfff… »  Arrivés en Argentine : 36 degrés. Piscine dans l’hôtel dans laquelle on PEUT se baigner, soleil ardent, crème solaire et ingestion de 3 bouteilles d’eau par jour. Petite remarque de Céleste : « Heu c’était pas le contraire qui était prévu ? Finalement, je préfère l’Argentine moi ! »

Au total, le Brésil aura été de courte durée. Céleste a bien l’intention d’y retourner avec sa copine Joana, sa soeur et Laura quand elle sera plus grande et là, elle fera pas la randonnée de 3h30 mais elle prendra un bateau pour aller à la plage de Lopes Mendes, elle. Parce que oui, elle n’aura pas besoin d’économiser son argent, elle. La chance !!

Au Brésil, on aura eu du mal à gérer les quantités de nourriture servie dans les restaurants, on aura fait une cure de frites-riz-haricots en grain (à chaque repas, car au Brésil, on sert toujours au moins 3 féculents avec les plats) mais on aura baigné dans une ambiance reposante et détendue. Sao Paulo reste une mégalopole incroyable, avec une densité de population parfois étouffante. Les trottoirs ressemblent souvent à ceux de Paris à la veille de Noël, tout comme le métro dont les heures de pointe sont… ah ben toute la journée apparemment. Le bruit des grandes villes a parfois été épuisant mais les parcs sont restés nos meilleurs havres de paix, avec balançoires en prime !

Et la cerise sur le gâteau : les chutes d’Iguaçu. On en a pris plein les yeux ! Remarquez, c’est ce qu’on cherchait hein… L’appareil photo n’a pas refroidi avec la sensation frustrante que les photos ne rendent pas les reliefs et les couleurs comme on le voudrait, ou plutôt comme la réalité. Surtout les embruns hé hé…

Ainsi, depuis Ihla Grande, nous avons filé en car jusqu’à Paraty, puis 2 nuits sur place et ensuite fuite vers Sao Paulo pour 2 nuits encore ; enfin car jusqu’à Foz de Iguaçu  en 14 heures. On mettra finalement 16 heures puisque notre chauffeur conduisait normalement, lui. Contrairement aux chauffeurs du Brésil en général qui m’ont procuré des sueurs froides, bien que j’actionne ma pédale du frein imaginaire à sa place (ça marche po). On y restera l’après-midi. Vers 18 h passage de la frontière. Peu de session « on se pose » du coup. Les sacs s’en ressentent (C’est le souk !!) et notre énergie aussi… et mes billets sur le blog aussi. Mais là, dans 2 heures, départ en car pour Salta, avec la ferme intention de souffler enfin. Et faire l’école aussi ! Ouh la la… ça fait longtemps qu’un livre n’a pas été ouvert 😦 Enfin, environ 2 jours.

Allez, c’est parti. En route pour Salta !