
Encore un questionnement qui reste actuellement sans réponse (un de plus). ça ne nous empêche pas de dormir (oui, on sait, ce n’est pas le pire des soucis) mais tout de même ; on y va ou pas ?
Moi, je freine. Un peu. Juju, pas vraiment. Les enfants, on l’a dit précédemment (pour ceux qui suivent 😉 ), ils s’en foutent clairement. L’inde est le deuxième pays le plus peuplé au monde -1,3 milliards d’habitants. Agoraphobe, moi ? Un peu ouais… Quand on parle de l’Inde, on associe toujours l’expression choc des cultures. C’est notre dernière étape, et je sais pas si on sera prêt à subir un choc.
Et pour citer le Lonely Planet : « Tout assaille, surprend, ravit, dérange : les bruits, les odeurs, l’omniprésence de la foule, les couleurs, la misère et la splendeur extrêmes, les montagnes de détritus, les temples d’une beauté époustouflante, la présence des mendiants décharnés et des femmes aux allures de princesses vêtues de saris flamboyants, les vaches qui se promènent nonchalamment au milieu des carrefours chaotiques »
D’où mon questionnement. C’est magnifique mais compliqué. C’est à faire mais il faut s’y préparer. Que d’ambivalences… Rien que pour les formalités : c’est à Bangkok que nous devrons faire la demande des visas, avec à la clé une loooongue file d’attente et quelques jours de patience avant d’obtenir le dit passe-droit. Quelle horreur ! Bloqués à Bangkok !
Sur les routes, 18 personnes meurent chaque heure et 80 % des blessés ne reçoivent aucun soin dans la première heure (WTF?).
Y’a de quoi être dans le questionnement non ?
L’OMS recommande quelques vaccins : DTP, hépatite A et B, Thyphoïde, rage, encéphalite japonaise, méningite, et tuberculose. Quelques vaccins quoi… On doit aussi se méfier de la Dengue, du paludisme, de la giardiase, et de l’hépatite E (tiens je la connaissais pas celle-ci). La plupart des grandes villes sont terriblement polluées et l’eau du robinet non potable.
Vous allez dire : tous ces problèmes sont valables dans beaucoup d’autres pays que nous traverserons. Mais, j’ai l’impression qu’en Inde, il y a un cumul, comme si la liste des mises-en-gardes s’était allongée.
En même temps, l’Inde, c’est le Taj Mahal, Bénarès (Appelé maintenant Varanasi) et son fleuve sacré, Mumbay avec son art cinématographique, Goa et ses eaux cristallines. L’Inde, c’est des temples et des monuments à tout-va, des odeurs, des couleurs, des visages, des sourires, des trains bondés et des vendeurs de thé. L’Inde c’est une terre de spiritualité, c’est l’art de la méditation et les Ashrams, c’est les chakras et les soins ayurvédiques. C’est aussi une cuisine incroyable, variée, végétarienne ou non, épicée et colorée.
Peut-être aussi qu’en mai (fin de parcours), on sera « béton ». Une famille de routards, ouverts d’esprit, prêts à tout voir, chevronnés, sereins, confiants.
D’après les guides, le sud du pays est plus apaisé avec un environnement luxuriant. Alors pourquoi pas ?
Dans le sud.
Et on ne touchera pas aux robinets.
On n’utilisera pas les routes.
On ne respirera pas l’air pollué.
On vivra en moustiquaire.
Enfin, on va se débrouiller quoi.
Si vous avez des suggestions…