Encore une vidéo, sûrement la der…

Parce qu’on a la nostalgie, parce qu’on se soigne pour se remettre peu à peu de ce périple, voici une ultime vidéo, qui on l’espère diffusera le virus du voyage !

 


<p><a href= »https://vimeo.com/206282600″>TDM nostalgie</a> from <a href= »https://vimeo.com/user32425723″>Fr&eacute;d&eacute;rique Bourges</a> on <a href= »https://vimeo.com »>Vimeo</a&gt;.</p>

 

Une journée à Munnar, racontée par Robinson

On s’est réveillé tôt pour une journée en rikshaw (= tuk-tuk) on s’est arrêté devant un arbre. Sur cet arbre il y avait plein de ruches au moins 12 ruches d’abeille et à côté un tout petit singe grimpait dans l’arbre. Après on est allé voir des cueilleuses de thé. Elles travaillent pendant 8h. Puis on est descendu du rikshaw ; il est passé de l’autre côté du barrage  puis on est allé voir le lac en haut des escaliers. Plein d’indiens ont fait des photos avec nous : photo photo photo  ! DSC07853DSC07775Et une dame nous a donné une carotte (comme à Kanchanaburi en Thaïlande dans le train une dame a donné deux pommes à Céleste et moi). On a acheté des noix de Cajou et des fruits de la passion : Miam Miam !

Après on a traversé le barrage à pied c’était galère à cause de la circulation (bus, mini-vans, voitures, camions). Il y avait beaucoup de touristes MAIS des touristes indiens ! DSC07764Bizarre des touristes indiens en Inde mais en ce moment c’est les grandes vacances en Inde. Après on a repris le rikshaw  pour aller voir un panorama. Pendant le trajet on a revu les gens avec leur bébé qui étaient avec nous dans le bus pour aller à Munnar. Le bébé avait de faux sourcils parce que en Inde aux bébés on leur fait des sourcils avec un feutre pour qu’ils grandissent bien. Puis on est allé manger dans un restaurant ; on a pris 4 meals (plateau de riz avec 5 sauces). Quand on est sorti il pleuvait ; on est rentré à l’hôtel, le trajet était long et on avait froid. C’était la première fois qu’on avait froid en Inde.

Ce que j’ai préféré c’est quand j’ai vu les ruches parce que c’était la 1ère fois que je voyais une ruche sauvage, et le singe.

Robinson

Week-end de 5 jours à Sydney

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Bondi Beach, petit clin d’oeil

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séance école, dans notre location

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Au zoo Taronga, à défaut de les voir en liberté…

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Internet avec une bonne connexion, ça donne ça.

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Zoo de Taronga

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Toujours aussi séduisant le koala

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Notre loc, à Bellevue Hill. Comme chez nous !

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Voici un kookaburra, ou martin chasseur. Il a mangé un lézard vivant…

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Botanic Royal Gardens

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Ici, on croit. Vraiment. Pas moins de 3 messes par jour dans la cathédrale…

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Sapin et sandales : quel décalage !

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L’opéra de Sydney

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Lettre à mon père

« Quand tu aimes il faut partir »

On part. Quand même. On ne fuit pas, on ne vous abandonne pas, les rats ne quittent pas le navire, contrairement aux apparences. 9 Mois, c’est rien face au combat que tu viens d’entamer. Et à notre retour, tu auras déjà gagné plusieurs batailles, et peut-être la guerre -qui sait?-.

On ne part plus le coeur léger et le vent en poupe, mais on part. Quand même. On part parce que l’on est définitivement optimistes. Parce que tu as une santé d’enfer. Parce que ces médecins pas toujours adroits dans les relations humaines sont doués dans leur domaine : t’amener à la guérison. Nous sommes confiants. On part parce que tu es combatif. On part pour mieux revenir, forts et définitivement optimistes, à tes côtés. On part pour trouver ce sorcier indonésien qui peut-être pourra envoyer ses ondes, ses pensées, ses prières.

On ne part pas en sautillant de joie, on ne part plus en ignorant quand on rentrera : mais on part. La vie nous envoie un petit rappel à l’ordre. Il faut profiter. Ce tour du monde en est l’illustration.

On laisse sur le bord de la route ma Maman, qui va devoir retrousser ses manches comme jamais pour être à tes côtés dans ce combat. Et je sais qu’elle sera à la hauteur, comme toujours. Vous êtes entourés, c’est vrai. Les amis sont là, même dans l’adversité. Je compte aussi sur eux.

On laisse sur le bord de la route ma soeur, qui va devoir soutenir, panser, calmer, accompagner, rassurer, motiver, amuser, abreuver, inviter, nourrir, et j’en passe, chose que nous faisions avant toutes les 2, et que je referai dès notre retour. Je lui fais confiance, ainsi qu’à ses hommes qui seront là, eux aussi, dans son quotidien pour lui redonner des forces quand il n’y en aura plus beaucoup. Vivi : va falloir en prendre du magnésium 😉

Je veux que tu gardes en tête mon Papa cette idée de combat : il faut se battre, chaque jour. Y’aura des jours sans, pas mal même. Mais y’aura des victoires. Et faudra les arroser. Comme il faut, hein !

Mais mine de rien, on sera vite là. Et on sera là chaque jour, de septembre à mai. Par Skype, par mail, par Facebook, par nos pensées, par tout ça. S’il y a un guérisseur dans chaque pays où nous passons, j’irai. Même si tu n’es pas forcément preneur.

On garde le cap, Papa. Tiens bon la barre, on revient vite !

On t’aime fort.